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Prologue de mon roman

Coucou les lecteurs, 

Un peu de lecture ça vous dit ? 

Aujourd'hui je ne vous partage le prologue d'un roman que je suis en train d'écrire. Alors, n'hésitez pas à me donner votre avis, les conseils sont toujours bons à prendre ^^ .

 

PROLOGUE

 

          La jeune femme frappa à la porte et une voix à l’intérieur cria « C’est ouvert ». Elle entra et retira sa veste qu’elle laissa flotter dans le vide comme sur un porte-manteau invisible. 

—Il est dans sa chambre, indiqua une voix féminine provenant de la salle de bain.

—Merci.

Elle gravit l’escalier et entra dans la chambre. Elle venait tous les mercredis lui rendre visite, en espérant qu’il aille mieux mais il était toujours dans le même état, depuis trois ans. Souvent, quand elle arrivait il était dans son lit et se reposait ou bien dans le jardin, il aimait l’extérieur, c’était apaisant pour lui.  Mais ce jour-là, il était assis dans un fauteuil, un livre à la main, le doigts posés sur l’une des pages et des larmes luisaient le long de ses joues. Elle s’approcha, discrètement, pour voir ce qu’il lisait sans le déranger.  Elle se cogna dans une tasse qui flottait dans le vide au beau milieu de la pièce. La tasse s’écroula au sol et se brisa en mille morceaux.

— Tu es là ! s’exclama l’homme, alerté par le bruit de la tasse.

Il leva la tête.

— Oui je suis là, tout va bien ! le rassura-t-elle en ramassant les morceaux de porcelaine éparpillés au sol. Que lisais-tu ?

Il baissa la tête l’air coupable et essaya de dissimuler l’ouvrage dans sa table de chevet mais elle lui attrapa le livre des mains avant qu’il n’ait réussi à ouvrir le tiroir. Bien qu’elle ne sût pas lire le langage dans lequel son ami lisait et qu’elle ne comprenait par conséquent pas le tire, elle reconnue le livre facilement. C’était  un documentaire sortie deux ans auparavant.

— Tu ne devrais pas lire ça, gronda-t-elle en posant le livre tout en haut d’une étagère. Je t’avais dit de ne pas l’acheter. Tu sais que ce n’est pas bon pour toi, ça ne fait que ré ouvrir la plaie.

Il éclata en sanglot.

— Je n’aurais pas dû ! Tellement de gens, d’innocent et moi j’ai... Tout ça à cause de… pourquoi, pourquoi !

La jeune adulte ne savait plus quoi répondre. Depuis trois ans, elle avait usé toutes les paroles de réconfort et ça ne servait à rien de se répéter. Elle essayait de trouver quelque chose à dire quand il déclara, entre deux sanglots

— Je... J’ai besoin d’être seul.

— D’accord, je vais te laisser. Si tu as besoin de quelque chose, Elira est en bas mais elle ne sera pas là longtemps, elle a rendez-vous avec le Magnus Ducis. Mais L…

—N’en dit pas plus ! Tu sais que je n’aime pas que tu parles de lui, il ne m’a pas aidé ! Il était contre moi tout le temps !

— Il t’aime et tu le sais, il n’a certes pas toujours fait les bons choix mais il regrette. Il est là si tu as besoin de lui, même si tu ne veux pas y croire. Je vais y aller, je reviendrais la semaine prochaine.

— Non ! Avant ! Reviens plus tôt ! J’aime quand tu es là, je veux que tu reviennes plus souvent ! Viens samedi, promets-le moi.

— Promis. Je viendrais samedi.

 

 

Alors, est-ce que cela vous donne envie de lire la suite ? 

 

 

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